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Les tendances et prévisions des taux hypothécaires 2024

 

En baisse ou en augmentation : quelle sera l’évolution des taux hypothécaires au Canada en 2024 et pour les années qui suivent ? Dans les prochains mois, les experts s’attendent plutot à une baisse des taux hypothécaires, voyons pourquoi.

Suite à l’annonce de la Banque du Canada du 23 octobre 2024, cette tendance semble se confirmer.

Un indicateur important

Les rapports successifs de la Société Canadienne d’Hypothèques et de Logement, la SCHL, en disent long. Les actualités sur l’ajustement périodique des taux d’intérêt pour les hypothèques sont un sujet qui suscite l’attention de nombreux Canadiens :

  • en 2024, environ 85 % des emprunteurs – en majorité des primo-accédants et des consommateurs de la tranche d’âge de 25 à 34 ans – réalisent au préalable des recherches avant de s’engager dans une hypothèque. Pour plus de la moitié de ces futurs propriétaires, le taux d’intérêt hypothécaire reste l’élément principal des préoccupations, soit 58 %, précédant d’autres sujets importants comme les modalités d’une hypothèque (pour 22 % d’entre eux) ou les frais de clôture (pour 15 %) ;
  • l’évolution des taux d’intérêt des hypothèques en 2024 fait aussi l’objet d’une observation permanente chez les emprunteurs dont le prêt immobilier fait l’objet d’un renouvellement au cours de cette année. Une hausse ou une baisse du taux directeur de la Banque du Canada – qui influence les taux hypothécaires – impacte en effet l’économie globale après une période allant jusqu’à un an. Environ 45 % des hypothèques en cours seront renouvelées sur la période 2024-2025 au Canada, soit à peu près 2,2 millions de contrats.

Pour ces emprunteurs hypothécaires, suivre les actualités autour du taux d’intérêt est crucial, car chaque changement génère des conséquences diverses sur l’amortissement de leur hypothèque.

Vous envisagez de prendre une hypothèque pour acheter un logement dans les semaines à venir et vous vous questionnez sur l’évolution des taux hypothécaires ? Votre hypothèque arrive à son terme et vous vous apprêtez à la renouveler ? Découvrez avec votre courtier les tendances et prévisions des taux en 2024.

Taux d’intérêt hypothécaire actuel : mise à jour de juillet 2024

Comme de nombreux pays, le Canada connaît une augmentation généralisée des prix suite aux différents événements marquants des premières années de la décennie 2020, comme la pandémie de coronavirus et la guerre en Ukraine. La politique monétaire est orientée afin de mettre un frein à l’inflation.

La plus récente décision de la Banque du Canada au sujet de l’ajustement du taux directeur est celle du 24 juillet 2024. Le taux cible du financement à un jour poursuit sa baisse, passant désormais à 4,50 %.

En se basant sur les données de la SCHL, le taux d’intérêt des prêts hypothécaires ordinaires, renouvelables après un terme de 5 ans, est alors de 5,91 % en juillet 2024. La tendance des taux d’intérêt hypothécaire est ainsi à la baisse pour les 7 premiers mois de 2024 : en janvier, il est de 6,31 % selon l’institution, et recule à 5,98 % en juin, pour descendre à 5,91  % au septième mois de l’année.

Le contexte de l’évolution des taux hypothécaires

Les Banques Centrales de plusieurs pays multiplient les mesures correctives depuis quelques mois. Pour enrayer les effets néfastes des crises successives secouant la planète, les  responsables de ces institutions monétaires prennent des décisions régulières pour stopper l’inflation. L’ajustement du taux directeur est l’une des mesures fortes adoptées.

Au Canada comme dans les pays membres de l’Union Européenne et aux États-Unis, le niveau de cet indicateur est ainsi ajusté régulièrement. Ces décisions sont prises, car les effets des différents événements planétaires majeurs ont des répercussions sur la vie économique du pays. Sont notamment pointées comme la cause de cette inflation diverses actualités comme :

  • Le conflit israélo-palestinien

L’évolution du conflit israélo-palestinien depuis 2023 est accompagnée de plusieurs risques potentiels pour l’économie mondiale. La situation provoque déjà une augmentation des prix du pétrole, qui sont passés de 85 à près de 90 dollars le baril au cours des récents mois. Les experts prévoient une possible stabilisation autour de 100 dollars, ce qui pourrait accentuer l’inflation mondiale. L’Arabie Saoudite a toutefois déclaré être prête à augmenter sa production si nécessaire, une décision qui devrait atténuer cette éventuelle hausse des prix.

Les tensions géopolitiques croissantes et l’incertitude liée au conflit risquent aussi de provoquer une volatilité accrue sur les marchés financiers mondiaux, rendant les investissements plus incertains. Face à cette instabilité, les investisseurs pourraient se tourner vers des actifs considérés comme sûrs, tels que l’or, le franc suisse, les devises des pays pétroliers, et les obligations d’États jugés stables.

Le Fonds Monétaire International exprime aussi des inquiétudes quant à l’impact du conflit sur une économie mondiale déjà fragile. La persistance de la hausse des prix du pétrole pourrait ralentir la croissance économique à l’échelle mondiale.

  • La guerre en Ukraine

Même si l’économie ukrainienne représente une part relativement faible des échanges mondiaux, le conflit russo-ukrainien a également comme conséquence un dérèglement de certaines chaînes d’approvisionnement mondiales. Les coûts de certaines matières premières provenant de la région se sont ainsi envolés. Cette perturbation du marché des matières premières a un impact sur les échanges mondiaux, avec à la clé une augmentation généralisée des prix à l’échelle planétaire.

C’est dans l’optique d’endiguer cette augmentation globale des prix que les Banques Centrales décident d’ajuster leur taux directeur. Ce genre de décision a comme effet direct d’augmenter ou de réduire également le taux d’intérêt hypothécaire.

  • La situation économique aux États-Unis

La transition entre une politique de hausse vers une stratégie de baisse est sur le point de marquer le contexte de l’évolution des taux d’intérêt aux États-Unis en août et septembre 2024. La Réserve fédérale américaine ou Fed, confrontée à une inflation en baisse, mais à un marché du travail qui montre des signes de faiblesse, se trouve face à un dilemme et doit trouver le juste équilibre pour soutenir l’économie sans relancer l’inflation.

Au cours des mois précédents, la Réserve fédérale américaine a appliqué une politique de hausse des taux d’intérêt pour contrer une inflation galopante. Cette inflation, qui a atteint environ 7% pendant la pandémie de Coronavirus, a poussé la Fed à relever son taux directeur à plusieurs reprises, le portant à son niveau le plus élevé depuis 25 ans, soit entre 5,25% et 5,50 %.

La situation a néanmoins évolué au cours des derniers mois, conduisant la Fed à envisager une baisse des taux. L’inflation aux États-Unis a en effet significativement diminué, atteignant 2,5 % en juin 2024. Bien que le marché du travail ait été robuste, des signes de ralentissement apparaissent, avec une augmentation du taux de chômage à 4,3 % en juillet 2024. La Fed craint qu’un maintien des taux élevés n’aggrave cette situation et ne provoque une hausse du chômage.

L’institution se montre par ailleurs de plus en plus confiante dans sa capacité à ramener l’inflation durablement à son objectif de 2 %. Cette confiance lui permet d’envisager un assouplissement de sa politique monétaire. Bien que la baisse des taux semble acquise pour les semaines à venir aux États-Unis, son ampleur reste pour le moment incertaine. Les marchés anticipent une réduction d’un quart de point ou d’un demi-point en septembre 2024.

  • La situation au Canada

En juin 2024, la Banque du Canada annonce une première réduction de son taux directeur depuis plus de quatre ans, le faisant passer de 5,00 % à 4,75 %. Cette décision est motivée par le ralentissement de l’inflation, qui a atteint 2,7 % en avril 2024, et par l’affaiblissement de l’économie canadienne.

Beaucoup d’observateurs prévoient que la Banque du Canada devrait poursuivre sa politique d’assouplissement monétaire dans les mois à venir. Les principales raisons de cette prédiction sont la faiblesse de l’économie et le ralentissement continu de l’inflation. Cette dernière est en effet tombée à 2,5 % en juillet, son plus bas niveau en 40 mois. Les économistes s’attendent ainsi à ce que la Banque du Canada baisse son taux directeur de nouveau en septembre, octobre et décembre 2024, puis à quelques reprises en 2025.

Les banques centrales d’autres pays, notamment la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne et la Banque d’Angleterre, réduisent également leurs taux directeurs en 2024, créant un contexte international favorable à une baisse des taux au Canada. Bien que la tendance à la baisse des taux semble bien établie, l’ampleur et le rythme des baisses futures restent incertains. La Banque du Canada indique qu’elle prendra ses décisions au cas par cas, en fonction de l’évolution de l’inflation, de la croissance économique et des conditions du marché du travail.

Le marché immobilier au Québec au début 2024 

Une reprise vigoureuse des ventes dans un marché favorable aux vendeurs marque la situation immobilière au Québec au premier trimestre 2024. Le marché révèle une forte croissance de l’activité immobilière après une période de ralentissement au cours des années précédentes. Cette reprise s’accompagne d’une hausse des prix, en particulier pour les biens immobiliers de type unifamilial et les plex.

Le marché immobilier québécois enregistre en effet 21 337 ventes résidentielles au premier trimestre 2024, marquant une hausse de 17 % par rapport au même trimestre en 2023. Cette évolution des ventes à deux chiffres est une première depuis l’année 2021 et s’observe dans la plupart des régions métropolitaines du Québec.

La reprise de l’activité est attribuée à plusieurs facteurs, dont la confiance des acheteurs dans la baisse tendancielle de l’inflation et les perspectives de baisse des taux d’intérêt en 2024. Le prix médian des unifamiliales au Québec augmente de 10 % au premier trimestre 2024, atteignant 439 000 $. Les plex connaissent une augmentation encore plus marquée, avec un prix médian en hausse de 15 % pour s’établir à 520 000 $.

Cette hausse des prix s’explique en partie par la forte demande pour ce type de propriété depuis le début de l’année. Les copropriétés ont également vu leur prix médian augmenter, mais à un rythme plus modéré, environ +5 %, atteignant 365 000 $.

La région métropolitaine de Québec se distingue par une hausse encore plus marquée des ventes, de +21 % au premier trimestre 2024, dépassant la moyenne historique pour cette période de l’année. Cette situation contribue à une forte augmentation des prix dans la région. En avril 2024, le nombre de ventes dans la région de Québec continue de croître, avec + 18 %  de transactions par rapport à avril 2023.

Image : https://elements.envato.com/fr/agents-are-calculating-the-loan-payment-rate-or-th-TELB5EW

Qu’est-ce qu’il faut surveiller en 2024 ?

Suivre les tendances et les prévisions des taux hypothécaires pour l’année 2024 implique de s’informer régulièrement autour de plusieurs points importants. Même si aucun indice palpable ne laisse présager de la hausse ou de la baisse future du taux directeur, plusieurs facteurs clés sont à vérifier périodiquement, notamment :

  • La croissance économique au Canada et aux États-Unis

Une forte croissance économique, tant au Canada qu’aux États-Unis, stimule la demande de fonds de la part des entreprises qui cherchent à financer leur expansion. Cette recherche accrue de fonds oblige les prêteurs hypothécaires à proposer des taux d’intérêt plus élevés aux investisseurs pour attirer les capitaux. Les taux hypothécaires finissent alors par augmenter, car les prêteurs doivent répercuter ce coût de financement plus élevé sur les emprunteurs. À l’inverse, une croissance économique faible ou un ralentissement économique entraînent une baisse de la demande de fonds, ce qui peut faire baisser les taux d’intérêt, dont les taux hypothécaires.

Les marchés financiers canadiens et américains sont par ailleurs étroitement liés. Les banques canadiennes empruntent souvent des fonds sur les marchés américains. Les taux d’intérêt aux États-Unis ont ainsi une incidence directe sur le coût de financement des prêts hypothécaires au Canada. Par exemple, lorsque les taux d’intérêt augmentent aux États-Unis, les banques canadiennes doivent proposer des taux plus élevés pour attirer des investisseurs, accompagnés par une hausse des taux hypothécaires au Canada, même si la croissance économique canadienne est modérée.

  • Le marché de l’emploi : 

Le marché de l’emploi est un facteur important qui peut influencer les taux hypothécaires au Canada. Un marché de l’emploi robuste peut entraîner une hausse des taux, tandis qu’un marché de l’emploi faible peut entraîner une baisse des taux. La Banque du Canada tient compte du marché de l’emploi dans ses décisions sur les taux d’intérêt, en recherchant un équilibre entre la stabilité des prix et la croissance économique.

Le marché du travail canadien est au ralenti ces derniers mois, avec une augmentation du taux de chômage. Ce ralentissement du marché de l’emploi, combiné à la baisse de l’inflation, conduit ainsi la Banque du Canada à baisser son taux directeur en juin 2024 et probablement sur les mois à venir.

  • L’inflation

L’inflation est un facteur crucial à prendre en compte pour suivre l’évolution des taux hypothécaires. Cet indicateur influence en effet les décisions de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt, avec un impact direct sur les taux hypothécaires. L’institution utilise en effet les ajustements du taux directeur comme principal outil pour contrôler l’inflation. Lorsque l’inflation est élevée, elle peut augmenter le taux directeur pour ralentir l’économie et ramener l’inflation à sa cible de 2 %. En revanche, lorsque l’inflation est faible, la Banque du Canada peut baisser le taux directeur pour stimuler l’économie et entraîner une baisse des taux hypothécaires.

  • L’évolution du marché immobilier

Le marché immobilier est aussi un indicateur intéressant qui peut donner une idée des conditions futures des taux hypothécaires et de l’abordabilité du logement. La Banque du Canada tient compte du marché immobilier lorsqu’elle prend des décisions concernant le taux directeur. Elle surveille de près son évolution, car un marché immobilier en surchauffe peut contribuer à l’inflation. Si la Banque du Canada juge que le marché immobilier est en train de surchauffer, elle peut augmenter le taux directeur pour freiner l’emprunt et refroidir le marché. Ces augmentations de taux se répercutent alors sur les taux hypothécaires. En étant attentif au marché immobilier, vous pouvez alors anticiper les éventuelles hausses des taux d’intérêt et ajuster vos plans d’emprunt en conséquence.

La crise du logement qui touche l’ensemble du pays peut aussi avoir quelques répercussions sur le marché immobilier. Le coût du logement, tant à l’achat qu’à la location, augmente en effet à un rythme beaucoup plus rapide que les revenus, rendant de plus en plus difficile pour les Canadiens de se loger convenablement. La construction de logements ne suit pas le rythme de la croissance démographique et des besoins du pays, créant un déséquilibre important entre l’offre et la demande. Ce manque d’offres alimente la hausse des prix et rend la recherche d’un logement abordable encore plus difficile.

Les dates des annonces de la Banque du Canada

La Banque du Canada a publiquement présenté son calendrier annuel pour statuer sur le taux directeur au cours des années 2024 et 2025. Ces réunions sont généralement suivies d’une prise de mesure autour du taux directeur. Les tendances des taux hypothécaires pourraient donc connaître un changement après :

  • le 24 janvier 2024 ;
  • le 6 mars 2024 ;
  • le 10 avril 2024 ;
  • le 5 juin 2024 ;
  • le 24 juillet 2024 ;
  • le 4 septembre 2024 ;
  • le 23 octobre 2024 ;
  • le 11 décembre 2024 ;
  • le 29 janvier 2025 ;
  • le 12 mars 2025 ;
  • le 16 avril 2025 ;
  • le 4 juin 2025 ;
  • le 30 juillet 2025 ;
  • le 17 septembre 2025 ;
  • le 29 octobre 2025 ;
  • le 10 décembre 2025.

La dernière annonce de la Banque du Canada (mise à jour du 23 octobre 2024)

La Banque du Canada a réduit son taux directeur de 50 points de base, le portant à 3,75%. Cette décision était motivée par un ralentissement de l’inflation, qui est tombée à 1,6% en septembre, bien en dessous de l’objectif de 2% de la Banque.

Ce ralentissement de l’inflation peut s’expliquer par les 3 facteurs suivants:

  • Modération des prix de l’immobilier : La croissance des prix dans ce secteur a ralenti, contribuant à une pression inflationniste moindre.
  • Offre excédentaire : L’offre dépassant la demande dans divers secteurs a également freiné l’augmentation des prix. Les entreprises si elle veulent écouler/vendre leur stock devront baisser leurs prix. Ceci est un signe de ralentissement économique mais les experts semblent peu inquiets pour la croissance économique (source: https://www.lesaffaires.com/opinions/la-baisse-de-linflation-nest-ni-surprenante-ni-inquietante/).
  • Baisse des prix mondiaux du pétrole : Cette diminution a eu un impact direct sur les coûts de l’énergie et, par conséquent, sur l’inflation globale.

La prochaine annonce de la Banque du Canada sur les taux est prévue pour le 11 décembre 2024.

Source: https://www.banqueducanada.ca/2024/10/fad-communique-2024-10-23/

Les prévisions des taux hypothécaires pour 2024

Diverses perspectives suggèrent que les taux hypothécaires pourraient connaître une certaine stabilité en 2024, avec une tendance à la baisse au cours du deuxième semestre. La Société Canadienne d’Hypothèque et de Logement, la SCHL, ainsi que des organismes comme l’Association Canadienne de l’Immobilier, l’ACI, et l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec, l’APCHQ, envisagent une baisse des taux hypothécaires au cours du deuxième semestre de 2024, suite à la décision de la Banque du Canada de commencer à réduire son taux directeur. Cette baisse est motivée par l’anticipation d’une atténuation des pressions inflationnistes et d’un ralentissement économique.

Ces organismes considèrent que les taux hypothécaires pourraient rester relativement stables en début d’année, avant de commencer à baisser au fur et à mesure que la Banque du Canada ajuste sa politique monétaire. Cette baisse des taux hypothécaires devrait stimuler l’activité sur le marché immobilier, avec une augmentation des ventes et une reprise de la croissance des prix. Les acheteurs qui ont retardé leur achat en raison des taux élevés pourraient alors revenir sur le marché, stimulés par une meilleure abordabilité.

sources :

https://www.cmhc-schl.gc.ca/professionnels/marche-du-logement-donnees-et-recherche/marches-de-lhabitation/rapports-sur-le-marche-de-lhabitation/perspectives-du-marche-de-lhabitation

https://www.canadianmortgagetrends.com/fr/2024/07/lassociation-canadienne-de-limmobilier-revise-ses-previsions-a-la-baisse/

https://www.apchq.com/download/19b7d4661440acd37baadbf87fbe10c24df8fc8b.pdf

https://assets.cmhc-schl.gc.ca/sites/cmhc/professional/housing-markets-data-and-research/market-reports/housing-market-outlook/2024/housing-market-outlook-spring-2024-fr.pdf?_gl=1*v50yze*_gcl_au*MTUzMDQyMzI0NC4xNzI0MjkyODYw*_ga*MjE0NTQ3NjcyNi4xNzI0MjkyODYx*_ga_CY7T7RT5C4*MTcyNDczOTI1NS4yLjEuMTcyNDczOTMyMi41Ny4wLjA.

Prévision à la baisse des taux hypothécaires des principales banques canadiennes

Pour informer leurs clients et pour les aider à prendre des décisions éclairées, des banques canadiennes comme la Banque Scotia, la Banque TD et BMO font aussi une analyse régulière de l’évolution du taux directeur, qui influence directement les taux hypothécaires, et émettent des prévisions sur les mois et les années à venir. :

  • la Banque Scotia prévoit que le taux directeur au Canada diminuera, passant de 5,00 % à la fin de 2023 à 4,00 % à la fin de 2024 et à 3,25 % à la fin de 2025 ;
  • la Banque TD anticipe quant à elle un sommet de 5,00 % pour le taux directeur au troisième trimestre de 2024, avant de baisser à 2,50 % au quatrième trimestre de 2025 ;
  • BMO de son côté estime que le taux directeur atteindra en moyenne 4,77 % en 2023, 4,56 % en 2024 et 3,17 % en 2025.

Conclusion

Dans l’optique de concrétiser un achat immobilier, les particuliers sont nombreux à s’informer sur les tendances des taux hypothécaires. Beaucoup d’incertitudes entourent les tendances et les prévisions des taux hypothécaires en 2024.  En majorité, les experts au Canada s’attendent à un assouplissement de la politique monétaire de la Banque du Canada dans le courant 2024, mais de gros doutes subsistent par rapport à une éventuelle situation de stagflation.